Jardin Lafayette

Jardin Lafayette

Les principes de base du jardinage au naturel.

Il ne s’agit pas de révolutionner notre conception du jardinage, mais de revenir à des pratiques plus respectueuses de l’environnement. On lit souvent qu’il s’agit d’un retour aux pratiques culturales telles que pouvaient les pratiquer nos Grands-parents : oui…et non ! 

Oui : car nos grands-parents savaient faire sans intrant chimique, en ne se débrouillant qu’avec tout ce que la nature pouvait leur offrir.

Non : car nos connaissances ont évoluées, que notre compréhension du fonctionnement des interdépendances est plus abouti.

Ce que nos Grands-parents faisaient par instinct ou par observation, nous le faisons parce que nous connaissons la plupart des explications.

Le jardinage au naturel tel qu’il est pratiqué aujourd’hui est un mix entre l’imitation de la nature, l’influence des pratiques d’antan et nos objectifs de production, nos contraintes de surface, de temps, d’exposition, etc.

Il n’existe pas une sorte de jardinage au naturel, mais un panel de théories et de pratiques variées qui vous permettra de trouver le mode de jardinage qui vous est le plus approprié.
Les grands principes de base restent cependant les mêmes :

1- Le respect du sol, et de l’ensemble de la vie qu’il abrite

On ne laboure pas, ne sarcle pas, ne retourne pas le sol.

On préférera à la place : aérer sa terre sans perturber les micros organismes. Il s’agit juste de soulever la terre sans la retourner. C’est le moment de vous pencher sur l’outil de prédilection du jardinier au naturel : la grelinette.

Un sol « occupé » est un sol qui ne tasse pas, qui s’aère, qui s’enrichi et qui travaille ! Les pratiques de paillages « carbonés » ou en vert sont vos alliées pour faire de votre sol votre meilleur atout. 
Le respect de la vie microbienne et de l’ensemble de la vie de votre sol est la condition primordiale pour en assurer l’équilibre. Sans cet équilibre, tout ce que vous planterez sera d’avantage sensible aux maladies fongiques et le risque d’infestions par les ravageurs (type limaces, nématodes etc.) sera largement accru.



2- Replacer les plantes dans un écosystème complet


...et créer les conditions favorables a leur bon développement.
Une plante seule ne peut pas grand-chose ! Il suffit pour s’en convaincre de penser aux fruitiers de nos jardins. Ils peuvent être taillés, badigeonnés, nourris… Mais malgré une floraison abondante, peut ne nous donner que quelques fruits tout au plus. Pourquoi ? Parce que sans les pollinisateurs, rien ne peut se faire !
Le jardinage au naturel se propose de faire une analyse de tout ce qui permet à la plante d’atteindre l’objectif fixé : la qualité du sol, de l’eau, la présence des insectes et autre compagnons du jardinier, les influences lunaires…

3- Recréer de la biodiversité, éviter les « déserts verts ».

Vous outils : associations et/ou rotations des cultures, mise en place de haies diversifiées, jachères fleuries… et surtout, remettre des fleurs et des petits fruitiers dans le potager !

4- Bannir toutes les molécules chimiques

Utiliser des amendements, traitements ou engrais d’origine naturelle.
La nature nous fourni pléthores de plantes médicinales et/ou riches en nutriment et ce gratuitement : il ne reste plus qu’à vous servir !

5- C’est aussi la science du « non agir »…

C'est-à-dire que le jardinier a aussi un travail à faire sur lui-même : trop étant l’ennemi du bien, il s’agit d’éviter la « suractivité » dans son jardin.
Nos connaissances en matière de culture végétale étant plus complètes, il s’agit de se poser les bonnes questions : Pourquoi est ce que je fais telle ou telle chose ?
Ne faire que ce qui est indispensable, éviter le superflu. 


Ce que le jardinage au naturel n’est pas : 

On entend souvent dire « le jardinage au naturel, c’est beaucoup plus de travail ».

Non : la somme de travail à la mise en place est quasiment la même. La grosse différence tient aux périodes de travail. Là où le « conventionnel » va fournir la majeure partie de ses efforts au printemps et pendant la période de croissance des plantes, le jardinier au naturel se focalisera sur la bonne préparation de son sol, avant la période hivernale, c’est à cette période que réside le plus gros du travail.

Ensuite, pour la pérennité du jardin mené au naturel : la somme d’effort et de travail est nettement moindre que dans le jardinage conventionnel !

Un potager original

Cultiver son potager c’est avoir la liberté de choisir ce que l’on va y récolter. Alors pourquoi ne pas aller voir du côté des espèces anciennes ou même exotiques. 
Avec ses feuilles triangulaires de couleur brun rouge, l’arroche provient d’Asie centrale et se dégustait déjà au moyen âge. En salade ou cuites, ses feuilles qui s’apparentent à celles de l’épinard, ont des vertus laxatives. Elle se sème en avril-mai sur une terre non calcaire et doit être régulièrement arrosée sous peine de monter vite en graine. 

Imaginez un trio de purée orange, verte et violette : carottes, haricots verts, pomme de terre… ou plus exactement vitelotte, une pomme de terre originaire du Pérou qui à la particularité d’avoir la chaire d’un violet vif. Comme ses congénères à la chaire claire, elle se plante début mai dans une terre enrichie en potasse et se récolte fin août, une fois que les feuilles sont fanées. 

Résistants aux gelées, les crosnes du Japon, dont le goût rappelle celui de l’artichaut, se cultivent comme les pommes de terre, en plantant les tubercules début avril. L’arrosage est nécessaire uniquement en cas de sècheresse. Les rhizomes se forment alors sur les racines et se déterrent en septembre. Fris avec des lardons et des oignons, c’est excellent ! 

Elégants dans leur robe délicate et froissée, les coquerets du Pérou raviront les becs fins et les amateurs de décoration culinaire. Le fruit, comme une cerise orangée, est riche en vitamine A et C. Cette variante comestible du physalis, qui ne supporte pas le froid, pousse dans les endroits frais, humides et ensoleillés. Les semis de mars-avril se repiquent à la fin du printemps lorsque la température atteint 20°C. En septembre, octobre, quand la couleur du fruit vire à l’orange, le fruit est prêt à être cueillis, et consommé dans la foulée.




05/05/2013
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